Dans ce fado,
Katia Guerreiro lance une
attendrissante invitation à embarquer
dans un voyage probablement
merveilleux, un voyage dans
une histoire d'amour, la
sienne.
Désir de
bonheur, souhait d'évasion dans
un ailleurs souriant, invitation
déclarée sans niaiseries mais
avec une infinie gentillesse
forgée dans sa conviction des
bienfaits de l'amour.
"Accepte
mon défi, embarque dans ce navire.
Coupe avec moi les amarres qui
nous emprisonnent"... Dit-elle
avec la conviction naïve d'une
enfant, qui aurait cependant
déjà un jour échoué sur une
île de couleur pas très rose.
Le positivisme portugais reprend
décidément toujous le dessus
sur la fatalité ou le destin...
Un hymne
à l'optimisme, un hymne à l'espoir
d'un soleil qui brille quelque
part, un hymne à l'amour vêtu
dans une robe de simplicité.
Charmante,
convaincante malgré sa fragilité
à peine voilée, cette superbe fadiste
n'en est pas moins une aride lutteuse
qui parvient à nous entraîner
sur sa route, la route de l'artiste
qu'elle est, mais aussi de la
femme, dont elle défend
le destin avec une vaillance
dans la voix, qui ne peut que
nous persuader de la suivre...
dans sa quête de voyage
d'amour... Katia for ever ?