"Quoi dire
de toi Portugal que j'ai laissé
il y a 34 ans, pour les mêmes
motifs que beaucoup d'autres de tes
enfants...
Aujourd'hui
encore, dans ce pays qui m'a accueillie,
je parle de toi, du Tage, du Ribatejo,
des taureaux, de ton soleil...
J'évoque
tes rues, les commerces, l'église...
Je
parle au vent, à la neige, aux
arbres, à tout ce qui peut se
mouvoir.
Si
tu savais combien d'amis je t'ai apporté,
afin de leur montrer ta beauté.
Tous sont repartis avec l'envie de revenir
te voir. Beaucoup d'entre eux l'on d'ailleurs
fait.
J'ai
fait prendre conscience à mes
petits enfants qu'ils pouvaient éprouver
une certaine fierté à
être portugais.
Je
leur apprends notre histoire, notre
culture, ainsi que les petits secrets
de ma grand-mère, sans oublier
la partie sombre qui nous a obligés
à te laisser.
Je
veux qu'ils sachent et qu'ils n'oublient
pas. Mon souhait est que tu ne retrouves
plus jamais ces zones d'ombre, ma chère
Patrie.
(Vitoria Santos)
Précision
: Le texte original a été traduit
par Portugalmania. Que l'auteur (Mme Vitoria Santos)
veuille bien m'excuser pour les éventuels écarts,
notamment en ce qui concerne la rigueur
et la fidélité des expressions caractéristiques
portugaises.
(mario
pontifice)