Le Samedi 20 février 2010, l'île de Madère a connu une journée sinistre, en conséquence des pluies torrentielles qui se sont brusquement abattues sur l'île.
En l'espace d'une dizaine d'heures il est tombé autant d'eau qu'en trente jours en moyenne à cette époque. Les conséquences ont été d'autant plus désastreuses, que la soudaineté du phénomène a trouvé des terrains propices à engendrer une catastrophe de cette ampleur.
Des quantités d'eau impressionnantes dévalant les montagnes de Madère ont généré des glissements de terrain, engendrant des véritables torrents de boue et de pierres qui se sont écoulés avec une incroyable violence jusque dans quelques unes des villes qui composent l'île, dont Funchal, le chef-lieu de l'Archipel de Madère.
Ces masses ainsi formées ont tout entraîné sur leur passage, détruisant voitures, routes, ponts et maisons, induisant un terrible spectacle que la nature a voulu dantesque.
Le nombre de blessés est actuellement estimé à 300 et on a dénombré 42 morts dans cette catastrophe. Ces chiffres pourraient encore croître après le déblaiement des décombres. D'autant plus qu'il reste des personnes portées disparues, et que les communications sur Madère ont été coupées, rendant difficiles les estimations. Plus de 200 familles se retrouvent par ailleurs sans logement.
Les travaux ont désormais commencé afin de réparer les innombrables conséquences de cette véritable tragédie naturelle et humaine.
Nous affichons le plus profond respect à l'égard des habitants de Madère. Cette île magnifique, la perle de l'atlantique, vit actuellement les conséquences de la plus importante catastrophe de son histoire, à travers des moments aussi douloureux qu'insensés.
