Information
de dernière heure à ce sujet
Dette
du Portugal annulée !
Un
incroyable coup de théâtre nous apprend
d'une part que le Portugal trace un trait sur
sa dette, considérant qu'il est victime d'un
véritable banditisme. Mais également
que sa monnaie n'est plus l'Euro !
***
Portugal
: Un trait sur sa dette !
Les portugais peuvent se réjouir. Ils vont enfin
cesser d'être maintenus dans la souffrance et
vont pouvoir revivre.
Le
Portugal refuse en effet de payer sa dette !
Il se libère ainsi de l'emprise financière qui
le décimait !
Le
film...
Le Portugal est actuellement littéralement
assailli par la plupart des acteurs européens
et par les marchés financiers, qui le poussent
à demander "une aide" à l'UE.
Mais
le Portugal est conscient que cette "aide"
n'est qu'une farce, puisqu'il ne s'agit
pas d'une aide mais bien d'un prêt supplémentaire
qui aura des conséquences irréversibles.
A l'instar des
grecs, des irlandais, et des populations européennes
qui suivront,
ni le Portugal ni les citoyens n'en verront évidemment la couleur
ni le moindre centime. Ce prêt est uniquement
destiné à être certains que le Portugal payera sa "dette"
aux marchés financiers.
Une
"aide" qui n'est qu'un piège
On
fait donc actuellement un incroyable forcing auprès du Portugal
afin de l'obliger à demander un prêt d'environ
75 Milliards, le tout à taux fort,
et uniquement pour qu'il rembourse ce qu'il
est sensé devoir.
On
en arrive à lui imposer des intérêts record, et
ce uniquement pour contraindre le Portugal
à flancher et à accepter de s'endetter davantage.
Il faut impérativement mettre le Portugal à
genoux, afin qu'il se place enfin en position
de demandeur-mendiant. On achève bien les chevaux.
On
veut ainsi amener la dette portugaise à un niveau
supérieur à 140% de son PIB ! C'est cela qui est qualifié
d'aide mais qui est uniquement destiné
à garantir aux marchés financiers qu'ils
seront payés. On comprend donc l'insistance
et l'énorme pression exercées sur le Portugal.
Ce prêt
ne fera évidemment qu'endetter plus encore le pays, d'autant
que les taux de ce prêt seront bizarrement très élevés.
Avec cette pseudo-aide, qui consiste à enfoncer
plus encore la tête du pays sous l'eau, les portugais devront être saignés
pendant un laps de temps plus long, sans y trouver
la moindre contrepartie. On les fera donc souffrir
davantage et sur une durée plus longue, uniquement afin de garantir le
paiement des marchés financiers.
La
dette. Quelle dette ? Le
Portugal est aujourd'hui sensé avoir une "dette"
correspondant à environ 86% de son PIB. Et cela
évolue de jour en jour car le pillage est d'une
ampleur insensée. S'il
n'était pas entré dans l'Europe et l'Euro, la
dette publique portugaise pourrait aujourd'hui
être estimée à environ 30%
de son PIB. C'est à dire à une niveau d'excellence,
lui permettant de se développer et d'améliorer
le bien-être de ses citoyens, ainsi que de créer les
conditions pour que l'économie se porte bien.
Comme
ses partenaires, sans l'entrée dans l'UE le
Portugal serait aujourd'hui dans un état convoité.
Il affichait d'ailleurs des indices bien plus
reluisants avant son entrée.
S'il
n'était pas entré dans l'UE, le Portugal aurait emprunté
ses besoins en financement depuis tant années
à des circuits internes, y compris à sa
banque centrale, et ce à des taux inférieurs. Il
aurait le contrôle des opérations et des armes
pour palier à d'éventuels aléas. Il n'aurait
pas été tributaire de marchés financiers extérieurs
dont il ne peut pas contrôler la folie, et devant
lesquels il a les pieds et poings liés. Cela
ne l'aurait donc pas conduit à un tel niveau.
Le
Portugal afficherait donc aujourd'hui un niveau de dette
relativement bas, et en tout cas bien meilleur,
au vu des sommes colossales qu'il a été obligé
de payer jusqu'ici et qui ont réduit ses comptes à
néant. Des millions d'Euros sont ainsi jetés
par les fenêtres chaque jour.
Les
portugais ne seraient pas contraints d'être
ainsi purgés. Tout l'aspect social actuellement
en déroute n'aurait pas été négligé et détruit
comme il l'est. Tous les pans du pays ne seraient
pas en train d'être décimés (santé, éducation,
etc.). Et les portugais seraient actuellement
dans une situation confortable. En tout
état de cause, elle ne pourrait qu'être meilleure de
loin à celle qu'ils subissent aujourd'hui malgré
eux. Le
pire c'est qu'on ne leur a pas demandé leur
avis, et qu'on les a contraints à
entrer dans l'UE et à en accepter les règles en
les empêchant de s'exprimer.
Un
Portugal audacieux
Le
Portugal vient donc d'avoir l'audace d'annuler
sa dette, et de carrément refuser de la payer.
Comment le cheminement vers cette décision
a-t-il pu avoir lieu ? Voyons cela de près...
"C'était
bien mieux avant l'europe"
C'était mieux
avant l'Europe, en tout cas avant cette europe.
Clament les consciences qui se réveillent à
travers un cri qui se généralise.
On
a beau les manipuler afin d'essayer de les convaincre
à tout prix du contraire, les portugais ont pleinement conscience qu'ils
vivaient mieux avant leur entrée dans l'UE,
et plus encore avant leur entrée dans l'Euro.
Tous les sondages l'attestent. Les
portugais estiment à une écrasante majorité
que depuis leur
entrée dans l'UE ils ont perdu souveraineté,
autonomie et libertés; et que la qualité
de vie et leur pouvoir d'achat se sont dégradés. Ils
estiment en majorité que ce dernier a même littéralement dégringolé depuis le
passage à l'Euro. Ce qui correspond bien à la
réalité pour l'ensemble des européens; les portugais aussi,
savent donc compter.
Certes,
ils expriment leur désaffection envers cette
europe en tournant le dos aux élections. Le
gigantisme du niveau d'abstentions en témoigne.
Mais il s'agit là d'une mince consolation face
aux immenses inconvénients de tous ordres qu'ils
subissent.
UE,
une omelette... sans eux
Lorsqu'on
les interroge sur la question, on s'aperçoit
rapidement que les portugais considèrent que
la façon dont a été créé cette UE leur a été
préjudiciable. Et que de simples partenariats
adéquats et des accords économiques solides
entre les pays concernés auraient suffit à une
union efficace, et n'aurait pas conduits les
citoyens à devoir supporter les conséquences
de la véritable catastrophe qu'on leur
fait subir.
D'accord
pour une Europe, mais pas cette machine
non fabriquée pour eux, une sorte d'omelette
fade, un plat indigeste duquel on a exclu le
principal ingrédient : les citoyens.
Pourquoi
cette europe est-elle un aussi grand échec ?
Et pourquoi a-t-elle appauvri ses citoyens et
les a conduits à la précarité ? Les portugais
comme les autres en analysent les causes.
A savoir :
L'Euro n'est pas la monnaie du Portugal
Contrairement à ce qu'on
prétend parfois encore, la monnaie
au Portugal n'est en fait pas l'Euro. En effet,
même si on a donné aux monnaies des pays
de la zone Euro une apparence similaire;
le Portugal, comme les autres pays concernés, n'ont pas la même monnaie. Ils n'ont pas
une monnaie commune.
Monnaie
portugaise 3 fois plus chère !
Pour obtenir sa monnaie le Portugal paye actuellement
exactement 3 fois plus d'intérêts (*) que ne paye l'Allemagne
pour obtenir la sienne.
La monnaie
portugaise coûte 3 fois plus cher que la monnaie
allemande !
Quant
à l'Irlande, elle se voit appliquer des taux
supérieurs à ceux du Portugal, frisant ainsi
les 10% à deux ans. Et la Grèce quant à
elle s'est vue appliquer des taux sur la même
durée qui ont frôlé les 15 %. Un Euro grec vaut
tout au plus une cacahuète allemande. On est
sur une autre planète.
En
comparant les pouvoirs d'achat des différents
pays, le différentiel devient
encore plus important. On oblige pourtant des
nations diamétralement opposées économiquement
à se soumettre
aux mêmes règles et impératifs draconiens, alors
qu'elles n'ont rien de commun. Cela donne le massacre
que l'on sait.
Concernant
la monnaie, on se retrouve
en fait devant une véritable manoeuvre destinée
à faire
croire que les pays utilisent la même monnaie,
alors que les monnaies des uns et des autres
n'ont absolument pas la même valeur.
(*) Les taux des emprunts portugais à 10 ans ont dépassé le seuil des 8
% le 30 Mars 2011. Et les taux d'intérêt à 5 ans dépassent
les 9%.
Un record absolu et historique.
Un
fait incontestable. Une imposture.
Or
il est incontestable que des monnaies n'ayant
pas la même valeur sont forcément différentes et
n'ont rien de commun
! Le même nom donné à des monnaies différentes
devient donc une imposture.
Le
différentiel entre monnaies de la zone Euro
est même plus pénalisant qu'avant
l'Euro, lorsqu'on devait procéder aux taux
de change entre monnaies. Beaucoup de portugais
commencent à s'apercevoir qu'il ne s'agit que
de poudre aux yeux; qu'ils se font berner, et
que l'Euro n'a été fabriqué que pour favoriser
les marchés financiers et la spéculation à outrance
qui décime aujourd'hui leur économie.
Les
échanges entre (par exemple) le Portugal et
l'Allemagne, même s'ils semblent être effectués
dans la même monnaie, reviennent en fait beaucoup
plus cher au Portugal, puisque pour obtenir
la même somme, il doit dépenser beaucoup plus.
La
comédie est finie,
le Portugal efface tout !
Lassé
de tant d'acharnement et de pillages,
le Portugal a donc purement et simplement décidé
de ne pas rembourser "sa pseudo-dette",
puisque cette dette est une fausse dette.
Elle est le simple résultat du cumul à travers
les années, d'intérêts colossaux consécutifs
à un piège. Elle n'a donc pas lieu d'être.
Pour
comprendre...
En entrant
dans l'UE en 1986 le Portugal (et il n'est
pas le seul), n'imaginait évidemment pas
qu'il allait être contraint et forcé dans le
futur à se financer uniquement auprès des banques
externes européennes. Il ne l'a été qu'à partir
de 1992, après l'application du traité
de Maastricht, mais loin de soupçonner
que cela pourrait l'enfermer dans une véritable
souricière, et qu'il allait être piégé par les
marchés financiers. L'aventure a été tronquée.
Car
coincé d'un côté par les lois européennes qui
l'obligent à se financer exclusivement auprès des marchés
externes; (Article 104 Maastricht)... et étant de l'autre côté attaqué par
un véritable plan de démolition perpétré
par la coalition des agences de notation
qui abaissent sa note et des marchés qui
appliquent
des taux d'intérêt gigantesques;
le pays se retrouve comme d'autres, coincé dans
un véritable étau; un traquenard.
Banditisme...
L'europe
oblige le pays à se financer sur le marchés
extérieurs. Le Portugal comme les autres, est
donc livré à une bande qui abuse de la situation, et applique
des taux prohibitifs qui endettent les pays. Les marchés financiers
se livrent à un véritable banditisme. Du
pillage organisé. Il s'agit
là de la plus gigantesque magouille financière
que l'histoire ait connue jusqu'à présent.
L'Entrée
dans l'europe a donc considérablement appauvri le Portugal. Les pseudo-aides
européennes ne sont que de la poudre aux yeux
et ne représentent qu'une
goutte d'eau en regard du véritable pillage
financier que le pays a subi année après année.
Rien que dans les 10 dernières années (2000/2010), le
carnage a représenté plus de 100 Milliards
d'Euros. (Payés par la population aux marchés
financiers, le tout au détriment du pays,
de l'économie et des habitants).
Prise
de conscience
Cette
pseudo-dette n'étant donc que le résultat du
cumul d'intérêts élevés qui se sont additionnés année
après année, (et qui ont eux-mêmes engendré
des intérêts dans un cercle infernal), le Portugal a donc pris conscience de cette
gigantesque farce de mauvais goût dont il est un des dindons,
et a décidé en conséquence d'annuler "sa
dette" et de ne pas la rembourser.
Une
histoire incroyable
Au-delà
de ce piège, il faut également se souvenir que les
banques ont fait faillite en 2008, et ont généré une crise économique
et sociale historique. Les coupables
ont été "aidés" (et
là il s'agit bien d'une aide réelle)
par les populations qui les ont sauvés.
Et
c'est à ces mêmes populations que les marchés
financiers reprochent aujourd'hui
- sans rire - d'être davantage endettées
! C'est encore à ces mêmes populations
qu'on demande des efforts incessants et draconiens pour
palier aux conséquences des malversations, des méfaits,
et de l'incompétence de l'oligarchie financière
libéralisée à outrance et devenue éparpillée
et incontrôlable.
Tandis
que les banques ont vite renoué avec d'énormes bénéfices,
au lieu de remercier les populations pour leur
aide, voire même de partager ces bénéfices,
le milieu de la finance s'acharne au contraire sur les
pays et les populations qui l'a sauvé,
sous prétexte... qu'elle se sont endettées !
Un
cauchemar
Pour
parfaire ce tableau peu reluisant, L'Europe
dont les règles absurdes ont permis ce carnage,
applique de fortes amendes aux pays dépassant
un certain niveau d'endettement. Le même pour
tous quels que soient leurs profils. Ce qui les
appauvrit plus encore. Les pays vivent un cauchemar
sous l'emprise des toutes ces incohérences.
Le
film part en vrille. On marche sur la
tête. Le Portugal en a enfin pris conscience. De
toute façon les populations européennes ne semblent
plus accepter de demeurer les victimes de
ces hérésies qui asphyxient leur vie.
Les
portugais : colère et confiance retrouvée
Voyant
que leurs élites et leurs partis politiques
ne peuvent plus rien, embourbés eux aussi dans
cette toupie infernale à laquelle ils ont adhéré,
la révolte commence à gronder un peu
partout
en europe. Les français saturent. Les anglais
manifestent avec virulence. Les espagnols se
débattent. Les irlandais contestent. Les grecs
se révoltent. Les médias ont beau estomper autant
qu'ils peuvent l'ampleur de la réalité, les
citoyens n'en peuvent plus.
Et les portugais ne sont pas en reste.
La colère gronde aussi au Portugal et de plus
en plus fort. On calmera sans doute leur
ardeur pendant quelques mois le temps de procéder à
une élection. Une de plus. Ils savent cependant que
ce manège électoral incessant n'est qu'un
écran de fumée, mais une fumée trop épaisse
qui les prive d'oxygène malgré des décennies
d'alternances. Les pouvoirs nationaux ne décident
plus de rien et ne peuvent que se plier à l'emprise
des règles européennes et au dictat des marchés
financiers.
Il
fallait impérativement stopper ce mouvement
destructeur devenu économiquement, socialement
et humainement insupportable. Les portugais en
rêvaient. Le Portugal l'a fait !
L'optimisme
luit de nouveau. La vie reprend un
sens.
La
réaction du Portugal est donc justifiée. Le
Portugal annule se dette en refusant de la payer.
Et
d'autres pays concernés par une magouille aussi
incroyable que gigantesque, ne vont sans
doute pas se priver de suivre l'exemple
du Portugal.
Le
Portugal trace un trait sur des années de souffrances
inutiles et repart sur des bases nouvelles.
Un élan de joie se fait sentir partout dans
un pays redevenu lui-même. Même le soleil
semble vouloir être de la fête.
Il
souffle soudain comme un air de renouveau,
de libération et d'optimisme... Le Portugal
va pouvoir reprendre ses couleurs éclatantes.
La vie sait décidément parfois réserver
de belles surprises :-)
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