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Comment dire...

Lisbonne ne se dit pas, elle se vit à notre rythme et selon notre volonté et nos envies.

Elle dégagera alors le parfum, l'atmosphère et la sensualité que l'on attend d'elle, en fonction de nos choix mais aussi du hasard. On a dit d'elle "qu'elle est la porte de l'infini".

De la mer de paille (l'immense estuaire du Tejo fut ainsi nommé, car au soleil couchant il étincelle d'une multitude de reflets dorés), Lisbonne nous laisse entrevoir ses maisons, semblant couler lentement des collines jusqu'à la mer.

Lisbonne nous laisse ainsi percevoir quelques uns de ses nombreux charmes secrets, comme une jolie femme laisserait entrevoir juste un peu, mine de rien, d'une partie de son anatomie avec sensualité et érotisme. D'ailleurs Lisboa est un nom féminin.

En fait Lisbonne se ressent, comme on peut sentir au petit matin au coin d'une de ses ruelles pavées et sous un doux soleil déjà prometteur, l'odeur vagabonde et unique du café portugais et des torradas, venir titiller nos narines.
 

Je l'ai rencontrée un jour...

J'ai eu la chance de côtoyer lisbonne un beau jour, attablé à l'esplanade d'un café avenue "Da Liberdade", je l'ai observée un long moment. Elle était radieuse. Elle avait un charme discret, presque pudique.

Sous un teint était clair et une peau satinée, ce jour-là ses yeux étaient de la couleur du ciel. Elle était sereine, belle, mais paraissait contemplative, pensive.

A quoi pouvait-elle songer et quelle pensée y avait-il à cet instant précis dans sa tête? Quelle image flottait dans la lueur de ses yeux?

J'étais impressionné par son éclat naturel tant elle était radieuse. J'eus à un moment donné envie d'engager la conversation, mais que dire à une créature aussi ravissante et au passé si prestigieux, qui ne soit pas une banalité ?

Soudain... >

 

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