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Euro 2012 - Sélection portugaise

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Novembre 2011

 

 

 

 

Euro 2012 - Sélection Portugal

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Euro 2012 : Portugal - Bosnie : 6 - 2

 

football portugais - FC PORTO SPORTING BRAGA league europaLe Portugal est qualifié pour l'euro 2012

Vu que l'euro, en tant que monnaie, décime les pays européens pris à son piège...

... Soyons francs! Personne ayant quelques connaissances en football, n'imaginait que le Portugal ne se qualifierait pas pour l'euro 2012.

La sélection portugaise a en effet montré dans toutes les compétitions internationales des dix dernières années, qu'elle a largement sa place sur le podium européen et mondial.

Son rang dans le ranking UEFA, celui dans la Fifa, sa qualité intrinsèque, ses places répétées dans le haut du classement des compétitions successives, sont parlantes...

... La multitude de ses joueurs évoluant dans les meilleures équipes européennes et dont certains, à l'image de son capitaine Cristiano Ronaldo, figurent parmi les meilleurs joueurs planétaires,  ne pouvaient en aucun cas laisser penser que le Portugal serait absent de l'euro 2012.

 

De l'enfer vers le ciel

Souffler n'est pas jouer. Mais un souffle nouveau semble décidément avoir balayé les coiffures des joueurs portugais, du moins de ceux ayant préservé leur tête d'une coupe uniforme, rasée comme un lendemain de bataille sur un champ en ruines.

***

Si on pouvait difficilement imaginer un Euro 2012 sans le Portugal, c'est pourtant ce qui a failli se produire. En effet, la sélection du Portugal avait acquis un retard notoire dès le début des éliminatoires pour la qualification de l'euro 2012.

Avec Carlos Queiroz en tant que précédent coach, les portugais avaient en effet manqué leurs rendez-vous et pris un retard qui semblait irrémédiable et quasi-impossible à rattraper en vue de la qualification. Le ciel semblait être tombé sur la tête des lusitaniens.

"On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite", dit un proverbe japonais. Les portugais ont donc beaucoup appris.

Un tournant fut très nettement marqué lorsque l'ancien coach fut remplacé par Paulo Bento, le nouveau manager de l'équipe, un coach sportif jouissant d'un air "de joyeux drille" qui ne transparaît certes pas au premier abord. Paulo Bento transforma radicalement la sélection portugaise, et parvint à la métamorphoser comme par magie.

En effet, dès l'arrivée de Paulo Bento, les joueurs portugais inversèrent la tendance, montrèrent nettement que désormais ils s'amusaient en jouant, et remportèrent la quasi totalité de leurs matchs joués depuis lors. Le fameux soleil portugais rebrilla de nouveau, propulsant ses rayons étincelants sur toutes les pelouses foulées par la sélection portugaise.

La métamorphose fut si considérable, que lors d'un match amical, la sélection portugaise arriva à atomiser la sélection espagnole pourtant championne du monde ! Dès lors, qui pouvait résister aux portugais transformés en machine à gagner ?

 

Challenge relevé et réussi

La deuxième partie du tour de qualification pour l'euro 2012 se déroula donc en tant que challenge pour la sélection portugaise : parvenir à rattraper le lourd retard accumulé, et réussir à se qualifier.

Défi relevé. Les joueurs portugais retroussèrent leurs chaussettes. Les matchs furent abordés avec talent et joués avec un sérieux perceptible dans les résultats. Les victoires se sont accumulées au fil du temps, un temps trop juste cependant pour placer la sélection portugaise première place de son groupe dominé par le Danemark.

Qu'à cela ne tienne. Impossible et Portugal semblent ne par rimer. Qualifié pour les barrages, le Portugal affronta la Bosnie et parvint à décrocher un match nul (0-0) au match aller.

 

Qualification : Dans la souffrance, mais avec aisance

football portugais - FC PORTO SPORTING BRAGA league europaLe match retour au Portugal joué le 15 Novembre, fut quant à lui nettement dominé par le Portugal, qui afficha une suprématie ne laissant, ni aucune chance aux bosniaques, ni l'ombre d'un doute sur la placé méritée du Portugal dans cet euro 2012.

A Lisbonne, le Portugal remporta le match retour sur le score de 6 - 2. Mais outre le score sans appel, il y eut surtout la manière. Et la sélection portugaise ne fit pas dans la dentelle.

 

La victoire... Vite !

A l'image de son capitaine Cristiano Ronaldo, la sélection portugaise prit d'emblée le match à bout de bras, ou plutôt de pieds, voulant marquer la partie d'une empreinte victorieuse dès les premières minutes.

Cristiano Ronaldo montra le premier le chemin des buts avec un tir sur coup-franc de 35 mètres, qui ne laissa aucune chance au goal bosniaque.

"Allons enfants de la partie, le jour des déboires est arrivé". Semblaient alors s'écrier les joueurs bosniaques, se souvenant soudainement que les tricolores français s'étaient récemment qualifiés à leurs dépens.

 

Les bosniaques avaient la niaque

Une fois le score ouvert, la voie était tracée. Et c'est à la 24è minute que le portugais Nani décocha un magnifique tir dans les cages adverses, une sorte de déclenchement subit d'arme de destruction massive semblable à celles que les intelligentissimes sommités bush et son copain barroso ont vu de leurs yeux en Irak ! Ce tir puissant de Nani aggrava le score de façon tangible, rapprochant les portugais de la qualification pour l'euro 2012. Allaient-ils y parvenir en tenant la cadence ?

Oui, car à ce stade, (de football évidemment), la domination des portugais était manifeste et presque outrageante, au point qu'ils se déconcentrèrent, souffrant un but marqué sur pénalty accordé de façon douteuse à la 41è minute.

Après une période de flottement les portugais se ressaisirent, et reprirent le jeu à leur compte, à l'image de Cristiano Ronaldo qui aggrava le score à la 53è minute après un dribble sur le gardien nécessitant un sang-froid que le capitaine portugais maîtrise parfaitement avec l'expérience acquise sur les plus grandes pelouses d'Europe.

Avec un tableau d'affichage indiquant un lumineux 3-1 pour les portugais, le match paraissait plié. Faux semblant. Car les bosniaques répliquèrent et réduirent le score, une fois de plus sur un but en principe non valable pour cause de hors-jeu mais pourtant accordé à la Bosnie à la 65è minute. Les portugais étaient prévenus : dominer et mener au score n'est pas gagner. Il fallait donc passer la sumultipliée; ce qu'ils firent sans hésiter.

 

Sélection portugaise : l'art et la manière

Les buts s'enchaînèrent alors à une cadence qui ravissait les 50 mille spectateurs venus supporter leur équipe au stade da Luz à Lisbonne. Un stade tout acquis à la sélection portugaise, alternant l'hymne portugais et les clameurs enthousiastes, tout en arborant avec fierté les symboles verts et rouges de la sélection du Portugal. Lisbonne étalait son rayonnement à travers tout le Portugal.

Et de 4 ! Tout le talent des portugais lors d'une superbe action collective se concrétisa par un but de Helder Postiga, qui monta le score à 4-2 à la 72è minute. Les "Olé" dans les tribunes marquaient le tempo du match. Le score s'affolait dans une sorte de tourbillon dansant avec grâce et aisance. Il y a des jours où les Dieux des stades semblent fumer la moquette. Ce soir était un de ceux-là.

 

Les joueurs portugais étaient dopés

Quelques minutes plus tard Veloso venait lui aussi planter sa marque dans les filets bosniaques, sur un coup-franc magnifique et surprenant. Tout semblait réussir aux portugais, visiblement dopés à une substance saine et naturelle : l'enthousiasme !

Sur un score de 5-2 le public portugais était à la fête, et entama une Hola colorée et bon-enfant. Pris au jeu, ce public exigeant alla jusqu'à réclamer la correction pour l'équipe adverse. La Bosnie tremblait mais résistait avec vaillance. Mais les joueurs portugais exaucèrent le désir des supporters en marquant un 6è but !

Il n'y avait qu'à demander. Helder Postiga vint sceller l'apothéose du match par une magnifique tête majestueusement servie par un Fabio Coentrao appliqué et combatif !

Pendant quelques instants, ce fut la débandade côté bosniaque.  Une débandade d'un niveau faisant penser à celui de l'UE, la désunion européenne en phase finale, un soir de cafard dans Bruxelles, lorsque quelques vulgaires technocrates européens s'achètent un cerveau pour réfléchir à la façon dont ils vont pouvoir continuer à faire survivre la bête dévastatrice eurocrate tout en maintenant les citoyens bâillonnés et en les manipulant. C'est dire !

 

La catastrophe fut évitée de peu

Le public portugais était aux anges, mais intenable. Un portugais gai est d'ailleurs toujours intenable et montre volontiers son "côté garnement". 

Les spectateurs portugais voulaient en effet faire mentir leur réputation légendaire de gens sachant recevoir, et osaient réclamer encore un but, à l'image du score ketch-up enregistré lors du Mondial 2010 contre la Corée...

Heureusement que les joueurs portugais ont su se tenir, en cessant d'écouter leur public, sauvant ainsi l'image du bon accueil portugais. On frisa le désastre ! :)

 

Le Portugal est qualifié pour l'Euro 2012

Match remporté par le Portugal sur le score de 6 buts à 2. - Une rencontre incontestablement acquise avec brio par les portugais, devant des bosniaques qui ne déméritèrent pourtant pas, mais qui ne parvinrent pas à entraver la volonté farouche d'une sélection portugaise décidée et sûre d'elle.

Cette victoire ouvre la porte de l'euro 2012 à la sélection portugaise.

Une partie de folie. Des portugais remontés et sûrs d'eux. Un score sans appel. Un public à la fête... Il y a des jours où la fragilité du bonheur s'abreuve à la source du dérisoire et acquiert de l'assurance dans des moments futiles. Mais il ne faut pas passer à côté du goût des instants savoureux. 

Le plus difficile est toujours devant. Mais en attendant, les portugais savourent donc ce moment de bonheur qui les conduira peut-être (enfin ?) vers la plus haute marche du podium en 2012.

Qui sait. Puisque la qualité est bien présente, et que... impossible n'est pas portugais !

 

 

 

 

 

Mario Pontifice - Portugalmania - 15 Novembre 2011

 

 

 

 

 

 

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